Les ancêtres-souche

Les Prud'homme d'Amérique sont originaires de France et leurs ancêtres-souche proviennent d'Ile-de-France, de Bretagne, du Maine et de l'Alsace. Ils sont venus en Amérique à différentes époques; que ce soit du temps de la colonisation des rives du St-Laurent ou un peu plus tard lorsque la Nouvelle-France s'étendit jusqu'aux confins du Golfe du Mexique. Le dernier est même arrivé lors de la Guerre de l'Indépendance américaine, au XVIIIième siècle. Quelques-uns faisaient partie de la Franche marine, d'autres étaient des hommes de métier et quelques-uns, de simples colons. Certains ne furent que de passage, envoyés pour la pêche sur les bancs de l'Atlantique. Aucuns ne détenaient de titres de noblesse.

Le véritable enracinement commença vers le milieu du XVIIième siècle et on a, jusqu'ici, pu en dénombrer neuf parmi ceux qui ont vraiment pris racine. De ce nombre, seulement cinq ont véritablement propagé le patronyme de Prudhomme sur le continent nord-américain.

La carte suivante montre les lieux d'origine de ces ancêtres en France. Afficher la légende.

Pour un brèf historique de chaque ancêtre, promenez le curseur sur les bulles numérotées et cliquez.

 


Louis Prud’homme

Louis Prud'homme fut le premier et le plus connu des ancêtres-souche à avoir quitté la France pour venir s’établir sur le nouveau continent. Il était le fils de Claude Prud’homme et d’Isabelle Aliomet du diocèse de Meaux en Ile-de-France. Il est né à Pomponne, près de Lagny-sur-Marne, en Brie occidentale. À ce jour, aucun registre officiel n'a été trouvé pour confirmer la date et l'année de sa naissance. Cependant, la plupart des historiens fixent cette dernière entre 1606 et 1608.

Il aurait été recruté par les membres de la Société Notre-Dame-de-Montréal (Compagnie des Cent-Associés), au plus tard en 1641, pour faire partie du groupe de pionniers dirigés par Paul Chomedey de Maisonneuve dont la mission était de fonder un établissement permanent sur l’Ile de Montréal. Son parcours, ses faits d’arme et son implication dans l’histoire naissante de Montréal sont bien documentés et les références sont nombreuses.

Il épousa Roberte Gadois, fille de Pierre Gadois et de Louise Mauger, le 20 novembre 1650, à la petite chapelle du fort de Ville-Marie. Quelques semaines auparavant (le 22 octobre 1650), il s’était présenté chez le notaire Jean de St-Père, en compagnie de sa future épouse et de quelques témoins, pour signer son contrat de mariage. C’est alors qu’il se vit octroyer, par M. de Maisonneuve, sa première concession de terre sur laquelle il promettait d’élire domicile. Selon un terrier datant de juin 1663, disponible dans une des nombreuses œuvres de Marcel Trudel(1), on peut situer sa terre dans l’actuel quadrilatère des rues Stanley-Maisonneuve-Metcalfe et Notre-Dame, au centre-ville de la métropole.

Louis Prud’homme et Roberte Gadois donnèrent naissance à sept enfants (dont trois fils) et leur nombreuse descendance fut presqu’exclusivement issue de l’ainé de la famille : François-Xavier. Il fut tour à tour brasseur, marguillier, caporal et capitaine de milice de la jeune colonie; alors que les attaques Iroquoises étaient à leur apogée et que les efforts d’une poignée de courageux bâtisseurs dont il fit partie, ont passé tout près d'être anéantis.

Louis Prud’homme est décédé, alors qu’il était sexagénaire, le 01 juillet 1671 et fut inhumé le lendemain, près de la première église Notre-Dame de Montréal.

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Jean Prud’homme

Également appelé Jean-Baptiste, le deuxième ancêtre-souche à venir s’établir en Nouvelle-France était le fils de Julien Prud’homme et de Perrine Guérin de Miniac-sous-Bécherel, près de Rennes (Ille et Vilaine) en Bretagne. On ignore la date de son arrivée en Nouvelle-France. On ne connait pas non plus sa date de naissance. Néanmoins, on situe cette dernière vers la mi-1680.

Le 11 janvier 1706, en la paroisse de Pointe-aux-Trembles, sur l’Ile de Montréal, il a épousé Marie Anne Morin, fille d’André Morin et de Marguerite Moreau. Marie Anne naquit à St-Bernard dans la région Chaudière-Appalache le 26 août 1685 et fut baptisée le même jour à Charlesbourg, dans la région de Québec.

Le couple s'est établi sur une concession de terre à Saint-Sulpice, sur les rives du fleuve St-Laurent et engendra douze enfants dont six fils. Ces nombreux descendants s’établirent principalement dans l’actuelle région de Lanaudière (Joliette, Saint-Sulpice, L’Assomption, Lavaltrie, Repentigny, Terrebonne, etc.).

Jean Prud’homme est décédé à Saint-Sulpice. Sa sépulture eu lieu le 07 novembre 1734(2).

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Pierre Prud’homme dit Saint-Pierre

Pierre Prud'homme dit Saint-Pierre était le fils de François Prud’homme et de Marie-Anne Baudy de Courson-D’Aunis, près de La Rochelle, en Charente-Maritime. Il est né vers 1694(3). On ne connait pas l'année de son arrivée en Nouvelle-France.

Le 18 avril 1716 en la paroisse Notre-Dame de Québec, il épousait Catherine Colombe, fille de Louis Colombe et Jeanne Bacon de St-Laurent, Ile d'Orléans. Ils s'établirent en la ville de Québec où Pierre est maître-cordonnier(3). Un fils, François, naquit de cette union le 22 janvier 1717. Ce dernier décédait à peine cinq mois plus tard, le 5 juillet. Considérant qu'ils n'avaient aucun enfant, ils passèrent un acte de donation mutuelle de tous leurs meubles et immeubles, le 1er août 1736, pardevant Boisseau et Hiché, notaires royaux en la Prévoté de Québec.(4)

Lors du recensement de la ville de Québec de 1744(5), Pierre, 50 ans, est navigateur et réside sur la rue St-Roch. Son épouse a 48 ans. La maisonnée ne comprend aucun enfant, sinon Marie Josephe, 7 ans et demi, qualifiée de domestique. Marie Josephe épousa François Blanchard le 4 juillet 1757 à Québec. (6)

Le 4 mars 1758, Catherine Colombe décédait et était inhumée le jour même à Québec. On ne sait pas ce qu'est devenu Pierre après le décès de son épouse. Cependant, il semble qu'il soit décédé le 31 août 1759 à l'Hôpital général de Québec.(7) Le couple n'aurait pas laissé de descendants sous le patronyme de Prud'homme.


Jean Prud’homme dit Dupré

Jean était le fils d’Antoine Prud’homme et de Suzanne Troy de Saint-Nicolas de Coutances, en Normandie. Il est né vers 1701. On ne connait pas l'année de son arrivée en Nouvelle-France.

Le 28 mai 1726, en la paroisse Notre-Dame de Montréal, à l'âge de 25 ans, il épousait Félicité L’Archevêque, fille de Jacques L'Archevêque dit La Promenade et de Marie Madeleine Ayot de Québec.(8) Il était sergent dans les troupes. N'ayant eu que trois enfants, décédés soit à la naissance ou en bas âge, le couple n'aurait pas laissé de descendant sous le patronyme de Prud’homme.

Félicité L'Archevêque est décédée le 16 avril 1751, âgée de 46 ans. On l'a dit veuve. Jean serait donc décédé entre 1734 et 1751.


Jean-Baptiste Prud’homme dit Sanscartier

Jean-Baptiste Prud'homme dit Sanscartier était le fils de François Prud’homme et de Barbe Lepetit, baptisé le 07 août 1702 à Beauchamps (St-Crépin-et-Crépinien), diocèse de Coutances, en Normandie.(9) On ne connait pas l'année exacte de son arrivée en Nouvelle-France. Néamoins, lors de son mariage, il était sergent des Troupes de la Compagnie de M. Lafrenière. Il sera aussi connu sous le pseudonyme Sanscartier ou Sansquartier.

Le 29 octobre 1737, en la paroisse Notre-Dame de Montréal, il épousait Marie-Anne Tessier, fille de Jacques Tessier dit Lavigne et de Marie-Anne Adhémar. Le sergent Prud'homme dit Sanscartier fut affecté au Fort Saint-Frédéric (de Crown-Point) sur le lac Champlain, où on retrouvera sa famille. Au moins cinq enfants sont issus du couple Prud'homme-Tessier:(9)

  • Marie-Anne, née à Montréal en 1739;
  • Marguerite, née au Fort-St-Frédéric en 1742;
  • Jean-Baptiste Frédéric, né à Chambly en 1744, mais décédé neuf mois plus tard; Jean-Baptiste François, né à Montréal en 1747, mais qui n'a vécu que deux semaines; et
  • Charles né en 1749 à Montréal.

Marie-Anne, Marguerite et Charles seront connus sous le nom Prud'homme. Des filles, on aura des descendants Landriaux et Ferrière.

Il ne semble pas avoir eu de descendants sous le patronyme de Prud’homme, ne sachant pas ce qu'est devenu Charles.

Il est décédé avant le 7 juin 1756 (9). Sa veuve, Marie-Anne Tessier est décédée le 24 juilet 1786, à Montréal, à l'âge de 77 ans.


François Prud’homme dit Failly

François Prud'homme dit Failly est le fils de Louis Prud’homme et de Marguerite Guesdon de La Bazoge, près du Mans, dans la province du Maine, en France. Il est né vers 1717, selon l'âge à son décès. Il serait arrivé en Nouvelle-France, à Québec, vers 1740.

Le 10 avril 1747, en la paroisse Saint-Pierre de l’Ile d’Orléans, Il épousait Marie Geneviève Daniel, fille de Thomas Daniel et de Suzanne Lefebvre. Le couple s'établit à Saint-Augustin-de-Desmaures où François fut cultivateur. Au moins dix enfant sont issus du couple Prud'homme-Daniel, dont cinq garçons et cinq filles. Leur descendants, surtout ceux issus de deux de leurs fils, Francois et Augustin, occupèrent la grande région de Québec.

Dès leur début, dans les actes de l'état civil de la paroisse de Saint-Augustin, on retrouvera le surnom Failly (ou variante phonétique) associé au patronyme Prud'homme. Éventuellement, la descendance sera connu sous le nom de Failly et Faguy.

François Failli est décécé en décembre 1767 à Saint-Augustin, âgé de 50 ans. Geneviève Daniel suivra près de 19 ans plus tard en décembre 1786.

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Jean-Baptiste Prud’homme dit Nantais

Jean-Baptiste Prud'homme dit Nantais est le fils de feu Guillaume (ou Jean-Baptiste) Prud’homme et de feue Jeanne Joly de Saint-Nicolas de Nantes, en Bretagne. Il s’est marié, pour une première fois, à Montréal, le 24 avril 1758, à Marguerite Bigeau; puis s’est remarié (toujours à Montréal), le 22 septembre 1777 à Marie Delard.

Il se serait établi dans la région de Détroit, au Michigan, peu de temps après son deuxième mariage. S’il a des descendants, ils devraient être de nationalité américaine. A suivre...


Jean, Pierre, Philippe Prud’homme

Il était le fils de Pierre (alias Emmanuel) Prud’homme et d’Anne-Marie Chaigneau. Il serait né en 1673 à Romans en Isère (France). Il fut envoyé, en tant que militaire français, en Louisiane en 1725. Son service militaire terminé, il décida de s’y établir et épousa Catherine Picard.

Jean- Pierre Philippe Prud’homme se vit octroyer une concession de terre par Louis Juchereau de St-Denis qui fonda la ville de Natchitoches en 1714. Sa terre était partagée entre les deux rives de la Rivière Rouge, connue aujourd’hui sous le nom de Cane River.(10) Le couple Prud'homme eut sept enfants. Ses fils et petit-fils opérèrent d’importantes plantations de coton ou de cane à sucre. Leur main-d’œuvre était principalement composée d’esclaves noirs.

Le livre de Sandra Prud’homme Haynie, intitulé « Legends of Oakland Plantation - The Prud’homme of Natchitoches Parish » relate bien l’histoire de cet ancêtre et de ses descendants Américains.(11)

 


Jean-Michel Prud’homme

Jean-Michel Prud'homme est né le 22 avril 1739 à Strasbourg en Alsace. Il fut recruté par l’armée prussienne du Hessen qui est maintenant un des principaux länders d’Allemagne(12). Son régiment fut appelé en renfort par les Anglais pour les aider à combattre l’insurrection de leurs colonies de Nouvelle-Angleterre lors de la Guerre de l’Indépendance américaine (1775-1783). Dépendant des versions, Jean-Michel Prudhomme déserta l’armée ou fut fait prisonnier (puis libéré).

On ignore la date et le lieu de son arrivée sur le continent américain, mais on peut la situer au milieu des années 1700. Il s’installa dans le Sud-ouest de la Louisiane et fut parmis les premiers pionniers d'Opelousas.(13) Il sera membre de la milice d'Opelousas, son nom apparaissant dans les listes d'appel de 1776 et 1777.

C'est en 1774 qu'il achetait un lopin de terre et commenca à construire son domaine. La maison de style colonial français qui y fut érigée demeure parmis les plus anciennes de la Louisiane. "La Maison Michel Prudhomme" fait maintenant partie du patrimoine historique d'Opelousas.

Le 16 octobre 1796, il faisait une donation d'une partie de son domaine, mesurant 3 arpents de front par 40 arpents de profondeur, à la paroisse St-Landry ainsi que le bois nécessaire pour la construction de l'église, des dépendances et l'aménagement du cimetière et du lieu.

Qu'en est-il de sa famille? L'information publiée sur le Web sème la confusion. Soit qu'on le marie deux fois, soit qu'il existe deux personnages du même nom, le père et le fils.

Selon la compilation des registres de la paroisse St-Landry, Opelousas, Louisiane par feu Gladys LaGrange de Villiers(15), nous pouvons déduire que Michel Prud'homme eut une première épouse, Catherine Ritter (ou Ritternauren), puis une deuxième Marie Snyder (ou Snaider). Puisque les dates exactes de ces unions ne sont pas connues, nous ne savons pas si elles sont légitimes.

De la première union naquirent trois filles nées probablement entre 1770 et 1776: Marie; Marie Julienne; Marie Louise.

De la deuxième union naquirent: Michel (1780); Frosine (1782); André (1786); et Céleste (1788).

Jean-Michel Prudhomme est décédé, à 78 ans, le 20 août 1817, sur sa ferme de Plaquemine Brûlée où il avait une horde de 80 têtes de bétail. Il fut inhumé sous l'église catholique de St-Landry d’Opelousas, à coté du Père Buhot.


Notes et références

1) Trudel, Marcel. Montréal, la formation d’une société 1642-1663, Éditions Fides 1976

2) L'acte de sépulture indique qu'il avait 94 ans à son décès.

3) Pierre Prud'homme dit St-Pierre et Catherine Colombe, tous les deux âgés de 22 ans, sont énumérés dans le Recensement de la Ville de Québec de 1716, publié par l'abbé L. Beaudet, Québec, Imprimerie générale A. Coté et Cie, 1887, page 41.

4) Bibliothèque et Archives nationales du Québec. CR301. Fonds Cour supérieure. District de Québec. Insinuations. Document numérique.

5) Le Recensement de Québec du 15 septembre 1744, page 51. Disponible sur le site de Nos Racines.

6) Dans l'acte de mariage du registre de la paroissse Notre-Dame de Québec, il est écrit « Marie-Joseph Prudhomme, fille de Pierre Prudhomme dit St Pierre et de Catherine Colombe ses père et mère de cette Paroisse ». Pierre et Catherine semblent, donc, avoir été les parents adoptifs de Marie-Joseph. D'autre part, François était le fils de feu Charles Blanchard et de Marie Fougeau de la paroisse de Doué, diocèse de Saintes

7) Selon la Base de données PRDH (Programe de recherche en démographie historique), fiche 256328, il serait le dénommé « Saint-Pierre, homme âgé, marié, habitant de la ville de Québec », décédé ce jour-là.

8) Dans le Recensement de la Ville de Québec de 1716, page 17, on retrouve Félicité, âgée de 14 ans chez ses parents, habitant sur la rue Couillard. La famille est composé de son père, ouvrier, de sa mère et de ses trois frères et trois soeurs.

9) Base de données PRDH (Programe de recherche en démographie historique), Université de Montréal. Fiche Famille #87408.
Fichier Origine. Origine des familles canadiennes, Archange Godbout, page 120.

10) Cette terre fait maintenant partie d’ un Parc National Américain appelé « Cane River Creole National Historical Park » http://www.nps.gov/cari/index.htm

11) Le document Burmuda (Oakland) Plantation Time Line par le National Park Service, U.S. Department of the Interior, relate sommairement la descendance de ce Prud'homme.

12) Un länders est un état fédéral de la République d'Allemagne.

13) Southwest Louisiana Biographical and Historical, édité par William Henry Perrin, New Orleans, 1892. Pages 33, 34, 44, et 55.
Voici le texte de la page 34: "Michel Prud'homme was an early settler, a good Catholic, and a man of broad and liberal benevolence. He gave four acres of ground to the Catholic church of Opelousas, where it is now located. His father was a Hessian soldier, and came to the United States as a soldier in the British army during the Revolutionary War. His good sense, and sympathy for a people struggling for liberty, prompted him to leave the army by fair means or foul, and it is said he withdrew without leave. He had been sold by his own prince to the English monarch to help crush out the rebellion among the American patriots, and his nature revolted at the idea. He came to Lousiana and settled in St. Landry. He would never give his true name, but admitted it was not originally Prud'homme, but that the latter had been assumed to disguise his identity. He was somewhat illiterate—could not read or write—but was not ignorant, and became very
wealthy."

14) Susan Burleigh Douget, Tombstone Inscriptions of the Old St. Landry Church Cemetery, Opelousas, Louisiana. Pages 404 et 410. Sépulture de Michel Prudhomme. (De via Ancestry.com).

"The author indicated that she was able to identify and find death records that indicated burial in the St. Landry Catholic Church Cemetery in Opelousas for some of the 108 names that were listed on the June 8, 1777 Opelousas Militia Roll.

She indicated that 11 of the 35 died prior to 1798 and therefore, were buried in the Old Church Landing Cemetery in Washington, Saint Landry Parish. Individuals that died after 1798 were buried in the "new" Opelousas Cemetery with the exception that during the 1850's yellow fever outbreak, individuals that died were buried in great numbers in the Old Church Landing Cemetery which is why the cemetery is also referred to as the Yellow Fever Cemetery. Others were also buried there after 1798 but for the most part, it wasn't until the yellow fever deaths that people were buried there after 1798.

She also listed men who served in the American Revolutionary War who were buried elsewhere. Michel Prudhomme was buried in the Saint Landry Catholic Church Cemetery in Opelousas. She listed Michel Prudhomme as #14:

  • Michel Prudhomme - A Fuselier in the June 8, 1777 Opelousas Militia Roll.
  • In the Opelousas General Census of 1777, he was 37 years old and married to Catherine Andymistre, age 28. They had 3 daughters: Marie age 7, Julienne age 5, and Louise age 2.
  • He was from Strasbourg, France, and donated 120 arpents of land to the Catholic Church, thus, making him the founder.
  • He died on the 20th of August 1817 on his plantation at the age of 78 years. He is buried next to Father Buhot beneath the floor of St. Landry Catholic Church."

15) LaGrange de Villiers, Gladys, The Opelousas Post (Site Web)

  • Louis Prud'homme
  • Jean Prud'homme
  • Pierre Prud'homme dit St-Pierre
  • Jean Prud'homme dit Dupre
  • Jean-Bte Prud'homme dit Sanscartier
  • François Prud'homme dit Failly
  • Jean Bte Prud'homme dit Nantais
  • Jean Pierre Philippe Prud'homme
  • Jean-Michel Prud'homme